Quatorze élèves de différentes classes de l’établissement Nadar se réunissent chaque mercredi pour assister à cette formation.
« Demi-tour. Marche. » Les chaussures claquent sur le sol du préau du lycée Nadar. En uniforme rouge rayé d’un liseré noir, les adolescents avancent au pas sous le regard de Frédéric Constant, leur professeur. « C’est bon pour la cohésion du groupe », juge l’enseignant.
Depuis la rentrée, ces quatorze élèves de différentes classes de l’établissement se réunissent le mercredi pour une toute nouvelle formation : celle de cadets de la sécurité civile. « Quand la circulaire est parue en mars 2016, nous avons immédiatement proposé notre candidature pour expérimenter le dispositif », précise l’enseignant.
Une convention avec le Sdis 91
Aujourd’hui, le lycée Nadar est un des huit établissements de France à proposer cette formation qui permet de s’orienter plus facilement vers le métier de pompier. En juillet, une convention a d’ailleurs été signée avec le Service départemental d’incendie et de secours de l’Essonne (Sdis 91). Depuis le début de leur formation, ces lycéens ont par exemple appris à reconnaître les extincteurs et à les utiliser. Ils font également beaucoup de sport et passent leur diplôme de secouriste.
Et quand on demande aux élèves pourquoi ils ont voulu s’engager dans cette voie, tous répondent la même chose : « Pour aider les gens. » « Mon père est pompier, j’ai grandi dans ce milieu » explique Jérémy, 17 ans, avant de reprendre : « J’aimerais aussi le devenir. » Pour Arthur, 16 ans, c’est un peu un rêve qui se réalise : « Depuis tout petit, je suis passionné par les pompiers, avoue-t-il. J’avais des camions de pompiers. En 6e, j’ai même fait un stage dans une caserne. J’aimerais bien en faire mon métier. »
Encore rare, cette formation est « indispensable » dans le contexte de risque attentat, estime Josiane Chevalier, la préfète de l’Essonne. « Nous allons prochainement signer une convention pour que ces jeunes puissent sécuriser des manifestations, comme ça a déjà été le cas », précise-t-elle.
D’après le Parisien